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Le pamplemousse: contre les maladies cancéreuses et cardiovasculaires

Le pamplemousse ne fait pas l’unanimité des gourmands. Seuls les gourmets, qui savent apprécier la fameuse synergie d’une acidité prononcée et d’un goût légèrement amer et très peu sucré, en reconnaissent l’originalité.

Ce fruit, qui fait partie des agrumes, marque bien sa présence sur les étals des marchands. Juteux et désaltérant, il détient bon nombre de vertus nutritionnelles et autres faisant de lui un véritable allié-santé.

En effet, le pamplemousse est riche en vitamines, dont la vitamine C qui correspond, à elle seule, à plus de 70% de ses effets antioxydants. Par ailleurs, d’autres vitamines sont présentes dans ce fruit, notamment la vitamine A et la vitamine B5. Parmi les minéraux présents dans ce fruit figure le cuivre.

Le pouvoir des antioxydants

Riche en vitamines, cet agrume contient autant d’antioxydants naturels qui aident l’organisme dans sa lutte contre les maladies chroniques les plus récurrentes, comme les maladies cardiovasculaires et celles, cancéreuses. Parmi les antioxydants les plus efficients, contenus dans le pamplemousse, on cite les flavonoïdes, comme le naringine 5 et l’hespérétine. Ils ont pour mission de neutraliser les radicaux libres et prévenir ainsi les maladies cardiovasculaires. Quant aux limonoïdes, ils agissent en réduisant le taux de cholestérol dans le sang et préviennent certaines maladies cancéreuses. Les caroténoïdes, eux, préviennent et les maladies cardiovasculaires et certaines, cancéreuses. Encore faut-il préciser que l’effet anti-cancer des antioxydants précités a été prouvé par des expérimentations sur des animaux et concernent uniquement le cancer de l’œsophage, de l’estomac, du côlon, de la bouche et du pharynx.  Les flavonoïdes ont également ceci de bon qu’ils luttent contre l’inflammation en empêchant la synthèse des dérivés de l’acide arachidonique, des protaglandines E2, F2 et des thromboxanes A2, lesquels sont les principaux responsables de l’inflammation.

Diminution du taux lipidique

D’un autre côté, le pamplemousse contribue à la régulation du taux lipidique, et ce, en diminuant le taux du cholestérol et des triglycérides dans le sang. Notons que la variété rouge ou rose semble être nettement plus efficace que celle, blanche à cet effet.

Une meilleure maîtrise du taux lipidique, mais aussi une diminution de la résistance à l’insuline surtout chez les sujets atteints d’obésité. Ces derniers sont appelés à profiter de ce fruit hypocalorique et hypoglycémique et à l’intégrer dans un régime alimentaire adapté à leurs besoins. Selon une étude réalisée sur des personnes souffrant d’obésité, la consommation d’un demi-pamplemousse à raison de trois fois par jour, notamment avant les repas, contribue significativement à la perte de poids.

* Sourcewww.passeportsante.net

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